Clinique Dentaire en HONGRIE à Budapest
>

Soins dentaires - Renseignements

RETOUR À LA PAGE PRÉCÉDENTE

Soins Dentaires Sous Anesthésie Générale

Les interventions sous anesthésie générale sont effectuées par les spécialistes dentistes expérimentés et avec les matériels et équipements les plus modernes. Grâce à l’utilisation de l’appareil d’anesthésie de haute technologie de la marque ‘ Dräger‘, les opérations les plus complexes et plus longues peuvent être exécutées de façon satisfaisante dans des conditions sûres.

Anesthésie générale

Le rêve de chaque patient anxieux est de s’endormir doucement et de subir le traitement appréhendé, plongé dans un sommeil profond sans s’apercevoir de rien. L’anesthésie générale répond à ces critères. La narcose est un sommeil artificiel profond déclenché par des médicaments entraînant une perte de conscience totale. Il n’y a plus aucune sensation de douleur ni de réflexes protecteurs.

Indications :

– Lourdes interventions chirurgicales, traitements importants avec des implants, des greffes d’os invasives, etc.
– Une hypersensibilité du réflexe laryngé peut également justifier une anesthésie.
– Traitement d’enfants refusant catégoriquement les soins.
– Pour les patients anxieux, quand un traitement sous tranquillisant (sédation) n’est pas possible ou non approprié.

Contre-indications :

– Lorsqu’il s’agit d’une intervention élective (pas absolument nécessaire).
– Dégradation considérable de l’état général suite à de graves maladies de base (risque anesthésique accru).
– Grossesse.

En cas de doute, ce sera à l’anesthésiste de décider, en fonction du dossier médical (ECG, analyses laboratoire etc.), si la narcose est sans risque.

Souvent, des patients ne voient pas d’autre solution à leur peur de l’intervention qu’une anesthésie générale. Notre clinique se veut à l’avant-garde et développe, depuis ses débuts, des techniques de gestion d’anxiété et des procédures non-douloureuses. Ainsi, lors de leur consultation personnelle, nos patients se rendent souvent compte qu’ils n’ont pas vraiment besoin de cette anesthésie. Comprendre les étapes de la procédure, les matériaux utilisés et faire la connaissance du médecin sont souvent suffisants pour soulager l’anxiété.

Les risques potentiels liés à une anesthésie :

Comme toute intervention importante dans le corps humain, l’anesthésie, en particulier l’administration de Dormicum (Midazolam) en intraveineuse et la sédation profonde peuvent entraîner des complications. Des rapports médicaux doivent obligatoirement être fournis à l’anesthésiste pour qu’il puisse exclure tous les risques potentiels. En dépit de cela, le corps humain peut réagir à un agent chimique de manière inattendue et entraîner des effets secondaires et des complications. Il faut examiner attentivement les avantages et les inconvénients d’une intervention sous anesthésie.

L’instrumentation utilisée pour anesthésier :

Un appareil d’anesthésie de la marque allemande Dräger. Il se trouve dans le bloc opératoire à notre étage récemment rénové. Cet appareil utilise une technologie très moderne pour vérifier et analyser chaque indicateur important de l’état du patient pendant la chirurgie, tout en ajustant précisément l’administration de l’anesthésique. Des opérations chirurgicales complexes et surtout longues peuvent être effectuées avec cet appareil.
Même si nous effectuons dans notre cabinet des interventions sous anesthésie générale, nous sommes très prudents à l’indiquer chez les personnes phobiques du dentiste. Nous voulons en effet que nos patients reçoivent dans la mesure du possible un traitement satisfaisant, non angoissant et sans stress. En outre, notre objectif est de supprimer à long terme la peur du dentiste donc d’enlever définitivement au patient sa phobie.
Nous savons, grâce à notre vaste expérience, que le traitement sous anesthésie générale est, certes, très attrayant pour le patient anxieux mais ne permet pas de vraiment soigner sa phobie. Au contraire, il crée une certaine dépendance étant donné que le patient demandera de nouveau une anesthésie générale à la prochaine occasion qui se présentera.

Quels types d’anesthésies existent-t-ils ?

Il va de soi qu’actuellement, tous les soins dentaires se déroulent sans douleur. Il y a cependant un lien direct entre douleur dentaire et anxiété. Une partie de la douleur que l’on perçoit quand on va chez le dentiste est due à l’anxiété et à la peur d’avoir mal. Plus on a peur d’avoir mal, plus on est susceptible de ressentir la douleur, puisque l’anxiété et la peur stimulent chez le patient une grande sensibilité à la douleur. Une personne qui est très impressionnée par les soins dentaires va être plus sensible à la douleur que quelqu’un qui n’a pas peur. Notre clinique dentaire se doit d’assumer l’accueil des patients anxieux.

Les interventions nécessitant une anesthésie, d’autres que locale ou régionale, sont réalisées dans notre clinique avec des équipements dernier cri par des médecins spécialisés et expérimentés. Notre clinique dentaire a récemment élargi son parc d’instruments avec une station d’anesthésie « Dräger » de haute technologie. Désormais, même les opérations les plus compliquées et les plus longues peuvent être effectuées dans des conditions optimales de sécurité.
Chez Uniklinik, le patient est assuré de bénéficier du type d’anesthésie optimal pour son cas. Chaque intervention est en effet précédée d’une visite et d’une évaluation pré-anesthésique, permettant de mieux cerner le profil de santé du patient, et de lui offrir les conditions les plus sécuritaires possibles pour la chirurgie.

1. Sédation consciente (sédation analgésique par Inhalation)

Elle suppose que le patient garde sa conscience tout au long de l’intervention. La sédation n’a pas de vocation anesthésique, un acte de chirurgie orale ou de soin dentaire est impossible avec une sédation consciente seule. Le patient respire du protoxyde d’azote (MEOPA), le fameux « gaz hilarant » qui met le patient de bonne humeur et soulage sa douleur. Cette méthode est très utilisée aux États-Unis et en Suède. C’est facile à utiliser, il n’y a pas d’effets secondaires et les patients en sont satisfaits.Dans la plupart des cas, la sédation consciente ne nécessite pas de médecin anesthésiste, le praticien étant qualifié pour réaliser la sédation. Les patients peuvent sortir de la clinique par leurs propres moyens après la procédure. Avec l’inhalation, la peur fait alors place à un sentiment agréable de chaleur et de bien-être. Le patient se trouve dans une sorte de transe et ne perçoit plus ce qui se passe autour de lui. Il suit le fil agréable et suggestif de ses pensées et le temps passe en un clin d’œil. La sensibilité à la douleur et les réflexes désagréables comme les haut-le-cœur ou la déglutition sont quant à eux largement atténués.

Le débit de gaz et la concentration en protoxyde (mélange oxygène / protoxyde) sont réglables en fonction des besoins. Cela est important car la sensibilité au gaz hilarant peut largement varier d’une personne à l’autre. Le mélange idéal doit être établi au préalable pour chaque patient.
L’effet hang-over rencontré chez d’autres tranquillisants, qui restent plus longtemps dans le système sanguin et qui font encore effet des heures plus tard, n’existe pas avec le protoxyde d’azote.
Le gaz hilarant ne révèle aucun cas d’incident dangereux pour la santé ainsi il est considéré en médecine dentaire comme la forme de sédation la plus sûre.

Contre-indications :

– Grossesse
– Bronchite chronique
– Respiration difficile par le nez

– Les personnes qui ont peur de perdre le contrôle sur elles-mêmes et qui pour cette raison ne sont pas en mesure de „se laisser aller“. Elles ressentent l’effet du gaz hilarant comme désagréable parce qu’elles refusent de se laisser partir dans un état de transe et combattent le sédatif.

2. Dormicum® ( Midazolam ) par voie intraveineuse

C’est une sédation vigile, une alternative au gaz hilarant. Ce produit ne doit être administré que par des médecins spécialisés en anesthésie-réanimation avec l’utilisation des anesthésiques, ou sous leur contrôle, et disposant de tout le matériel d’anesthésie-réanimation nécessaire. Le Dormicum provoque d’abord un apaisement de l’anxiété (anxiolyse) accompagné d’une décontraction prononcée et d’une relaxation des muscles ainsi que d’un léger effet euphorisant. Un dosage plus important entraîne une somnolence. Le patient ne prend plus conscience de ce qui se passe autour de lui et réagit à peine quand on lui parle. Dans cette phase-là, le traitement se déroule sans problème. Par contre le patient n’est presque plus en mesure de coopérer (d’ouvrir ou de fermer la bouche, etc.). Étant donné que le Dormicum ne fait pas effet plus de 45 minutes environ, il doit être administré plusieurs fois pendant les interventions de longue durée. L’intervention terminée, les patients rapportent souvent qu’ils n’ont aucun souvenir de ce qui s’est passé (amnésie antérograde), ce qui peut être compté parmi les avantages de cette méthode.

L’inconvénient de cette méthode est que, en raison de l’effet résiduel (hang-over) du médicament, les patients soumis au Dormicum ont toujours besoin d’une personne d’accompagnement (même pour utiliser les transports en commun) pour pouvoir rentrer à la maison. La conduite de véhicules est autorisée seulement 12 heures après l’intervention. Pour procéder à une intervention sous anesthésie, le patient doit avoir passé des tests médicaux récemment (ECG, tests de laboratoire, radiographie de la poitrine, examen physique).

Contre-indications :

– Grossesse
– Personnes âgées
– Myasthénie

3. Anesthésie générale – Narcose intubation trachéale

L’anesthésie générale est amorcée par une injection dans la veine du bras. La respiration se fait artificiellement en introduisant une sonde (tube) dans la trachée, c’est pourquoi on parle aussi de narcose par intubation. L’introduction de la sonde (intubation) peut se faire soit par la bouche soit par le nez bien que lors des interventions médico-dentaires la préférence est donnée à l’intubation nasale pour ne pas encombrer la cavité buccale. Le médecin anesthésiste régule la profondeur de la narcose et contrôle en permanence les fonctions vitales (fréquence cardiaque, saturation en oxygène, tension, respiration etc.) du patient. Le patient n’a pas de respiration spontanée ou de réflexe de déglutition, ses muscles sont complètement relâchés. Les signes vitaux du patient sont surveillés par l’anesthésiste avec un appareil de haute technologie. L’anesthésie générale permet des interventions importantes pendant plusieurs heures. De toute évidence, un ECG, des tests de laboratoire et une radiographie de la poitrine sont nécessaires au préalable. Le patient se réveille en douceur tout de suite après l’intervention sans ressentir aucune douleur et il peut quitter le cabinet avec une personne d’accompagnement, plusieurs heures après l’intervention.